Céline Pitelet: « Remplacer le tout images par des journaux incarnés, c’est apporter plus de réactivité à l’antenne. »

Celine_Pitelet_11At052.jpgAprès nous avoir réveillés le week-end avec sa voix chaleureuse aux commentaires du « Non-Stop », Céline Pitelet a rajouté l’image au son en présentant « Week-end première », nouveauté de la rentrée, en compagnie de Fabien Crombé.

Céline nous livre ses premières impressions sur cette matinale week-end.

           On avait l’habitude de se réveiller avec votre voix le week-end, maintenant, en plus du son, on a droit à l’image, que cela change-t-il pour vous ?

Notre présence en plateau nous permet de faire passer beaucoup de choses. Avant tout, nous sommes une équipe : mon duo avec Fabien Crombé, Caroline Bauer pour les sports et Sandra Larue pour la météo. Quand il faut être sérieux, nous le sommes. Et quand on peut plaisanter sur des sujets légers, on ne s’en prive pas. Inévitablement, cela apporte plus de vie, d’ambiance, de sourires, de spontanéité que le cadre strict du tout images. Mais, même si nous sommes en plateau, l’important ce n’est pas de montrer nos têtes, c’est l’image qui prime, celle qui apporte de l’information. Chaque fois que nous le pouvons, nous « couvrons » nos lancements d’images. Ca, c’est l’héritage du tout images.

Quand je faisais la « voix » du week-end, j’avais 3 missions : enregistrer les titres, la revue de presse et des lancements. Le tout, monté avec des images. En tant que présentateurs, Fabien et moi nous investissons dans la tranche d’info dans son ensemble, nous réfléchissons à la hiérarchie des sujets, et participons en amont à la préparation de notre matinale.

Celine_Pitelet_11At042.jpg          Qu’est-ce qui a poussé, à votre avis, la chaîne à enfin abandonner le « non-stop » tout images pour passer à une présentation avec journalistes ?

Le projet était dans les cartons depuis un moment. Remplacer le tout images par des journaux incarnés, c’est apporter plus de réactivité à l’antenne. Dès qu’une information vérifiée tombe, les présentateurs peuvent la donner à l’antenne, rapidement. On peut aussi faire intervenir plus rapidement nos reporters en duplex. L’année dernière a été particulièrement riche en actualité, une actualité qui ne s’arrête pas le week-end. Il faut donc les mêmes moyens qu’en semaine.

          Vous avez présenté Première Édition en semaine et maintenant en week-end, y a-t-il une différence de ton et de traitement de l’actualité ?

Fabien et moi avons notre propre style et il n’est pas question de faire un copier-coller de la matinale semaine. Mais nous fonctionnons avec les mêmes ingrédients, ceux qui font le succès de Première Edition : un bon feeling entre les présentateurs, de la bonne humeur, de la rigueur, du professionnalisme et du rythme. Le traitement de l’actualité le week-end doit être aussi rigoureux qu’en semaine.  Tout en apportant du sourire sur les sujets légers.

        Quelles sont les nouveautés de cette édition « Week-end Première » ?

Nous avons 2 rendez-vous showbiz, un le samedi avec Candice Mahout, et un autre le dimanche avec Jean-Marie Marchaut. Tous les 2 nous emmènent dans les coulisses d’un spectacle, d’un one man show, d’un concert ou à la rencontre de l’équipe d’un film bientôt à l’affiche. Candice le fait sous la forme d’un incarné, la caméra la suit à la rencontre des stars. Jean-Marie Marchaut réalise des no-comment : pas de commentaire, place à l’image, au son et aux interviews de stars.

Et puis nous avons notre rendez-vous politique, l’Oeil de Benjamin. Benjamin Oulahcene nous offre un autre regard sur l’actualité politique de la semaine écoulée, un regard décalé. Il nous fait entrer dans les coulisses de la politique, décrypte les stratégies de communication, les stratégies de langage des hommes et femmes politiques. Le tout avec un brin d’humour.

Enfin, Caroline Bauer présente le journal des sports, un rendez-vous pour ne rien rater de l’actualité sportive du week-end. Caroline est passionnée de sport, elle arrive toujours en plateau avec ses infos, son sourire et sa bonne humeur.

Celine_Pitelet_11At057.jpg        N’avez-vous pas peur qu’on rapproche la rubrique de Benjamin de « Mon œil » qui passe le samedi dans le journal de 13h sur France 2 ?

Les 2 rubriques n’ont pas du tout le même format. Benjamin travaille sur un format court, un concentré.. Et ce regard décalé sur la politique, il l’a aiguisé depuis des années. L’an dernier déjà, il avait une chronique dans l’émission de Ruth Elkrief. Avant cela, il faisait partie de l’équipe de Karl Zéro.

          Pourquoi avoir choisi un nom différent de celui de la semaine ?

Week-end Première est une nouvelle tranche d’information du week-end, qui dure 4 heures. Notre matinale a son identité propre, et donc son propre nom.

      –     Le fluide a l’air de bien passer avec Fabien Crombé, que pouvez-vous nous dire sur lui ?

Oui, nous nous entendons très bien. Fabien et moi nous connaissons depuis plusieurs années. Nous sommes arrivés à RMC en même temps, en 2005, avant de rejoindre BFMTV. Dans notre matinale, nous fonctionnons vraiment en duo. On sait qu’on peut s’appuyer l’un sur l’autre et on avance ensemble. On a des rôles équilibrés, une forme de complémentarité, on est à l’écoute l’un de l’autre, de nos idées respectives. Fabien est pro et a une bonne dose d’humour. On est donc sur la même longueur d’onde quand il faut bûcher sur les sujets sérieux, et quand on peut s’amuser sur des sujets plus légers.

Celine_Pitelet_11At015.jpg     Et qui sont les autres membres de l’équipe de « Week-end Première » ?

Avec nous, il y a toute une équipe que vous ne voyez pas, mais qui est très importante pour le bon fonctionnement de notre matinale. Une équipe de choc, des personnes à qui nous faisons confiance : Marine Dessart est notre chef info, Asmaa Froujy notre chef d’édition, c’est elle qui nous parle dans l’oreillette, et Benoît Petit travaille la veille pour trouver les sujets qui alimenteront nos matinales. Nous avons aussi une bonne équipe en régie, une infographiste, une responsable de la cellule image, des assistants d’édition, et des journalistes desk, dont un nous est fidèle chaque week-end : Julien Migaud-Muller.

     Je crois savoir que vous faites partie d’une troupe d’improvisation, cela vous aide-t-il à gérer le stress du direct et ses soucis techniques ?

 A l’impro, quand on arrive sur la patinoire (la scène…), on ne sait pas ce qu’on va dire dans les secondes qui suivent. On n’a pas de dialogue appris par cœur. On apprend donc à se jeter à l’eau sans que rien ne soit préparé à l’avance, on apprend à ne pas avoir peur de cet inconnu là, et on apprend à rassembler nos idées rapidement pour pouvoir livrer quelque chose au public. Donc oui, cela aide quand on se retrouve à l’antenne et qu’on doit improviser car une nouvelle info, de nouvelles images viennent de tomber. Mais c’est avant tout l’amour du théâtre qui m’a mené à l’impro. C’est le meilleur endroit pour laisser s’exprimer son grain de folie.

      Je vous laisse le mot de la fin.

 Le mot de la fin sera pour les téléspectateurs qui nous suivent chaque week-end. Je les remercie de leur fidélité, et leur dis à très bientôt sur BFMTV 😉 

 

Un grand merci à Céline pour sa gentillesse et sa disponibilité.

Thorn

Ancien capseur et contributeur BFMFAN.com. En charge des entretiens et des galeries BFM.

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  • Titou

    merci pour l’interview, c’est un plaisir de retrouver Céline et Fabien chaque we avec leur complicité.

  • Cela fait plaisir de voir cette charmante journaliste.
    Un peu de vie pendant les weekend un peu mort.
    Pourtant c’est le meilleurs moment pour faire le résumé de la semaine !

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